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Vie des sections

Voyage de la Section en Dauphiné : par André OTT (27 mai 1999).

Publié le 27 mai 1999

Le 27 mai 1999, la section a organisé un voyage dans le Dauphiné.

L'Entraide N° 16 relate ce périple, et les photos de la famille Boivin l'illustrent. 

Voyage de la Section en Dauphiné : par André OTT (27 mai 1999).

 

Cette année la Section avait choisi le Dauphiné comme voyage de détente.

A 7h. 45 le 27 mai devant le cercle de la Garnison de Lyon nous étions 63 passagers a prendre place dans 2 somptueux cars de l'entreprisse Philibert. Le grand regret des organisateurs est de n’avoir pu obtenir un car avec ‘impériale’, peut-être 1’aurons-nous l’an prochain si nous sommes aussi nombreux ou même bien plus.

A 8h. nous partions en direction de notre première étape « Voiron » ou nous étions attendus par de charmantes hôtesses, qui nous ont guidés tout au long de la visite avec projection de diapositives et d’un film en relief.

 

La visite fut suivie d’une dégustation.

 

Il serait mal venu de faire I'éloge de l’élixir de la Chartreuse dont tous ont pu apprécier les qualités. Beaucoup sont repartis avec une petite provision. Il est bon de se souvenir que la formule complexe d'un ‘élixir longue vie’ a été transmise aux Chartreux en 1605 mais n’a été mise au point par les pères qu’en 1735. En 1903, les pères expulsés de France emportèrent leur secret avec eux en Espagne à TARRAGONE dont la liqueur prit provisoirement le nom. Cette excellente liqueur vieillie dans des foudres, en chênes de Russie la plupart séculaires, d’une contenance de 10 000 à 50 000 litres nous a fait chaud au palais !

 

Donc après nous être nourris intellectuellement en faisant connaissance du mode de fabrication, le palais réchauffé par cet “élixir de longue vie’ et les bras chargés nous reprenons la route directement pour ‘LA MURE’, la visite du château de Vizille étant remise au retour en raison du retard pris dans les bonnes caves de Voiron.

 

Nous atteignons * LA MURE ¢ vers 12h. 30 et un excellent déjeuner composé de mets de la région dauphinoise, nous fut servi.

 

Ce ne fut pas le menu annoncé préalablement, le rédacteur s’en excuse, car celui annoncé au voyagiste avait été prévu trop longtemps à I'avance et a été changé entretemps suivant la saison.

Malgré ce dérapage tout le monde a été satisfait, le repas servi étant en tous points excellent. C’est I'estomac bien calé que nous rejoignîmes les cars pour atteindre la gare de La Mure pour un embarquement à bord d’un petit train qui a notre époque du T.G.V. peut être qualifié de préhistorique. Mais quelle promenade, le long de ces 30 kms ! à travers la montagne au sud de L’Isère, Dieu sait si cette ligne était sinueuse, ne comportant pas moins de 133 courbes. Quel paysage à dévorer des yeux, les photographes purent apaiser leur appétit, tout était merveilleux, lacs, forêts Il y aurait tant de choses à essayer de faire revivre, devant tant de beauté on ne trouve pas les mots pour décrire cette nature si verdoyante.

Il ne faut pas oublier non plus que dans un passé pas très lointain ce petit train transportait le charbon extrait des puits de la MURE. Toute la beauté de ce panorama s’est déroulée devant nos yeux pendant 2 heures de temps nous donnant I'impression de revivre une époque qui pour beaucoup d’entre-nous fut celle de notre jeunesse. Nous atteignons la gare de Saint-Georges-de-Commiers ou nos cars bien sagement nous attendaient.

Nous voilà sur le chemin du retour, comme prévu e arrêt à Vizille pour la visite du château où est installé le musée de la Révolution, musée très austère entouré d’un parc magnifique.

 

Un peu d’histoire sur ce Château : sa construction fut entreprise en 1611 par le connétable de LESDIGUIERES. En 1780 il fut acheté par un dénommé Claude PERIER négociant et industriel.

Ce dernier met le château à la disposition des Etats du Dauphiné qui s’y réunirent en 1788.

Les vœux émis au cours de cette Assemblée sont de réunir des Etats Généraux auxquels il appartiendra de voter les Impôts et de réclamer la liberté individuelle pour tous.

 

Ces vœux seront repris par le pays tout entier.

Après cette page d’histoire, nous roulons vers la capitale des Gaules, notre arrivée qui était prévue à 19h.30 est respectée.

A la descente du car chacun se sépara très satisfait de cette journée de détente, au grand air, légèrement fatigué et gavé de toutes les belles images que la nature nous a offertes. Une seule idée en tête à I’année prochaine’, soyez aussi nombreux, cela réconforte les organisateurs qui ne demandent qu’à vous satisfaire.